Une Décision Inconnue

Le plus que je grandis, le plus que je réalise comment rapide je dois prendre une décision sur ce que je veux faire plus tard. Étant rendu à ma dernière année de secondaire, j’ai la pression de choisir quel programme je désire appliquer à l’université. Évidemment, j’ose vouloir prendre la bonne décision parce que 10…

Le plus que je grandis, le plus que je réalise comment rapide je dois prendre une décision sur ce que je veux faire plus tard. Étant rendu à ma dernière année de secondaire, j’ai la pression de choisir quel programme je désire appliquer à l’université. Évidemment, j’ose vouloir prendre la bonne décision parce que 10 000$ coûtent cher pour prendre le mauvais chemin. Je trouve que la construction identitaire est importante, mais à 16-17 ans, cela est très tôt. Veux, veux pas, on n’est pressé à prendre une si grande et importante décision lorsqu’on est encore très naïf et indécis. Le terme indécision est perçu négatif, il donne des doutes, des hésitations et de la désorientation, ce qu’on fait tous face. Ceci peut éprouver une difficulté pour un adolescent de répondre aux questions suivantes : Qui suis-je? Qu’est-ce que j’aime ou non? Quel est mon type de personnalité? De qui ai-je envie de m’entourer? Quelle est mon opinion sur divers sujets? En quoi est-ce que je me distingue de ma famille et de mes amis et en quoi je leur ressemble? Tout ça pour dire qu’à notre âge, on ne sais pas tous qui on ai et encore moins qui ont veux devenir.

Photo de George Pak sur Pexels.com

Même si le premier choix de carrière n’est pas un choix permanent, l’âge a lequel on doit la prendre est un problème. Il y a tellement de jeunes qui change de programme et qui même après avoir gradué dans un programme ne pas encore savoir ce qu’ils veulent faire. Comme dit Isabelle Falardeau, “Bien souvent, l’étudiant ne met qu’une ou deux sessions pour constater qu’il n’est pas dans le bon programme”. Cela peut être beaucoup d’argent investi à la mauvaise place et il n’y a pas tout le monde qui peut se le permettre. Si je parle par expérience, un adolescent avec un entourage décidé et des parents qui voit le futur devant eu va se sentir sous pression d’opter pour une grande profession dès le départ. Cet adolescent pense peut-être que prendre une année sabbatique n’est pas une option. Mais comme une conseillère en orientation, Sandy Vignola a dit, “C’est en expérimentant de nouvelles choses qu’on apprend à se connaître. Cela nécessite parfois de sortir de sa zone de confort”. Je trouve important de parler de la zone de confort, car lorsque tu ne te connais pas, c’est très difficile de sortir de celle-ci. La zone de confort est bel et bien un espace où l’on est confortable, rien de plus, le mot le dit littéralement. Certains adolescents sont souvent trop mal à l’aise pour sortir de cette zone et d’accomplir quelque chose de plus grand donc c’est pour ça que je trouve qu’il est tôt pour qu’on ait tous besoin de prendre une si importante décision.

 La solution à ce problème n’est pas de repousser la graduation du secondaire pour donner plus de temps, mais bien de pousser les jeunes à chercher de l’aide pour s’orienter. On devrait voir l’année sabbatique comme une possibilité de trouver son chemin et non comme un manque d’identité. On pourrait offrir plus de journées ouverte aux jeunes à découvrir un nouveau milieu de travail. Des visites en classe de chaque programme offert dans les universités ou collèges. Même de faire des sorties où tout le monde est invité afin de voir si notre jugement face à certains choix de carrière pourrait changer. Bref, la formation de l’identité est difficile à réaliser, surtout à un jeune âge. L’indécision est présente chez chaque adolescent et empêche la formation du choix ce qui risque de créer une confusion chez cet adolescent. Alors, aidons à éclaircir nos ados !

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